Pour la société de distribution Les Films du Préau, j’ai eu l’occasion de concevoir une animation « clés en mains » proposée aux exploitants de salles désirant programmer une séance animée autour du programme de courts métrages La Pie voleuse.
Ces films d’animation en papier découpé sont de fabuleuses adaptations des opéras de Rossini par Emanuele Luzzati et Giulio Gianini, accessibles dès 5 ans. Ci-dessous, la magnifique scène onirique et cauchemardesque du rêve de Polichinelle, le célèbre pitre de la commedia dell’arte.
Ce kit comprend un guide d’animation et du matériel pédagogique conçu avec l’aide du graphiste. L’animation se déroule en deux étapes :
1 – Une discussion en groupe selon quatre pistes : le son et la musique dans les films, la technique d’animation du papier découpé, le mouvement image par image et les décors.
- A l’aide du manuel de l’animation de la séance, l’animateur de salle pouvait s’aider des fiches explicatives, des questions/réponses.
- Matériel joint dans le kit, en lien avec ces cinq thèmes : l’imagier des instruments pour jouer l’opéra l’Italienne à Alger, 24 photogrammes du film Polichinelle, le pantin du personnage d’Isabella, un morceau de pellicule 35mm, et 8 décors des films.
2 – Un atelier folioscope
- Pour cet atelier d’environ cinquante minutes, une séquence de 2 secondes de La Pie voleuse a été décomposée en 40 images, sur deux planches en format A3. On y voit la pie danser et le décor a été effacé pour laisser place à un espace vierge sur lequel l’enfant pourra dessiner le décor de son choix (figuratif ou abstrait) avec des éléments changeant au fil des images.
- Après avoir expliqué le principe du folioscope au groupe. L’enfant réfléchit à un décor à dessiner derrière le personnage de la pie. Cela peut être la mer, des nuages, un volcan en éruption ou simplement de la couleur, etc. (cf. exemples page suivante). L’enfant ajoute ensuite des objets qui s’animeront dans le décor image après image : la pluie qui tombe, le soleil qui brille, des étoiles qui apparaissent, de la lave qui s’écoule, etc. Il découpe ensuite les différentes images. Il les place dans l’ordre et les assemble à l’agrafeuse ou avec une pince à dessin. Les plus rapides peuvent dessiner leur propre folioscope au verso de celui qu’ils viendront de confectionner. Il n’y a plus qu’à s’amuser à le feuilleter et le garder en souvenir.
Quelques images de l’atelier animé par Chloé Vedrenne au Studio des Ursulines (Paris) :